Le perfectionnisme est une démarche qui permet de toujours donner le meilleur de soi-même. Ce principe est valable aussi bien pour les employés que le patron. Ce dernier se doit de s’imposer comme étant un manager. Il doit réussir à se faire respecter par ses employés tout ayant une relation privilégiée avec eux. Comment faire alors pour être un bon patron ?
Les différents styles de leadership
Avant de répondre à la question, il est important de savoir qu’il existe différents styles de leadership et qu’ils ont tous leur rôle à jouer à un moment ou un autre dans la vie de l’entreprise. C’est au chef d’entreprise de mesurer quels styles de leadership adopter pour se faire apprécier auprès des employés. Chaque dirigeant doit agir en bonne intelligence dans sa stratégie de management.
On peut répertorier six différents styles de leadership :
- Directif : il s’agit d’un modèle de leadership essentiellement descendant, par lequel seuls des ordres sont véhiculés. Obéissance, discipline, exécution, résultat et performance sont les mots-clés du leadership directif.
- Participatif : le leader participatif souhaite que les décisions se prennent en équipe. Il n’hésite pas à faire appel aux compétences de chacun pour mener à bien sa mission. Les mots-clés sont ici : confiance, écoute, communication, collectif et consensus.
- Collaboratif : le leader collaboratif souhaite la participation de tous ses collaborateurs. Les groupes de travail et les team-building sont sa spécialité. Les mots-clés sont : coopération, cohésion, échanges et communication.
- Visionnaire : le leader visionnaire réunit son équipe et le galvanise autour d’un projet, d’une vision commune et d’un but commun. Les mots-clés ? Liberté, confiance, collaboration et fédération.
- Coach : le leader coach croit en ses collaborateurs et souhaite les faire grandir. Il soutient le développement professionnel et les prises d’initiatives. Les mots-clés sont ici : épanouissement, motivation, montée en compétences, challenge et accompagnement.
- Chef de file : le leader chef de file se présente comme un modèle à suivre. Il n’est pas autoritaire, mais peut être très exigeant. Les mots-clés sont : sérieux, excellence, rigueur et dépassement de soi.
Que faut-il pour être un bon patron ?
Pour être un bon patron, il y a quelques points essentiels sur lesquels se pencher. En somme, ils visent à faire en sorte qu’un dirigeant soit objectif et professionnel à tous les niveaux.
Avoir un bon relationnel avec ses employés
La relation au travail est une corde sensible qu’il faut entretenir des deux côtés. Le patron et les employés ont chacun un rôle à jouer dans l’ambiance de travail. De nombreux critères entrent en jeu pour cela. À commencer par la confiance qui est la base d’une bonne relation. Elle s’obtient en étant authentique et intègre.
Un bon patron se doit d’être honnête. C’est-à-dire qu’il doit toujours agir selon les intérêts communs de tous et non seulement selon les siens. La communication doit également être au centre de ses intérêts. Il doit savoir exprimer ses attentes et ses appréciations. Cela permet d’avoir un bon relationnel, car des compliments apportent davantage de motivation pour les employés.
Comme dans toute relation, l’empathie est un pilier important pour un dirigeant. Les collaborateurs ont des désirs et des sentiments. En faisant en sorte que chacun se sente écouter, il impose une ambiance et un bon relationnel entre chaque membre de la société. C’est en tenant compte de la voie de chaque employé qu’il peut espérer obtenir le meilleur d’eux même.
Lorsque la relation entre le patron et les employés est au beau fixe, cela accentue leur productivité. Ils ont plus d’aisance à trouver des solutions aux problèmes. Même les nouvelles idées fusent facilement lorsque le côté relationnel est bon au sein d’une entreprise. Ce genre de situation est bon pour faire marcher et fructifier le business.
Avoir une bonne culture d’entreprise
Un bon patron doit savoir inculquer la culture d’entreprise à son entourage. À commencer par ses employés et ses collaborateurs. La culture d’entreprise est un mode de fonctionnement qui vise à apporter la cohésion et la motivation auprès de tous les collaborateurs. Insuffler ce mode de fonctionnement relève du rôle du dirigeant.
Une culture d’entreprise est efficace lorsque chaque membre de l’entreprise ressent le sentiment d’appartenance au groupe. Il effectue son travail avec la motivation de porter l’image de l’entreprise vers les monts les plus élevés.
Cette vision se définit aussi par la cohésion qui est visible et palpable au sein d’une équipe. Tous les membres d’une entreprise peuvent avoir des visions différentes, mais ils ont un seul et même objectif. C’est de faire en sorte que le but imposé en collaboration avec le dirigeant soit atteint.
Une bonne culture d’entreprise fait ressortir la singularité de chaque collaborateur afin d’en faire bon usage dans une collaboration en groupe. Elle devient alors un composant important dans la réussite d’un business. En effet, les collaborateurs vont se sentir comme chez eux, mais tout en sachant qu’ils sont au travail. Cela les aide à maintenir le niveau d’éthique nécessaire pour ne pas troubler l’équilibre relationnel établi par le patron.
Avoir une attitude exemplaire
Le dirigeant est toujours la première personne envers qui les employés se réfèrent. C’est pour cette raison qu’il doit toujours donner l’exemple. Cela commence par la manière dont il dirige l’entreprise. Une certaine organisation doit être établie afin que cela se fasse également ressentir par les autres collaborateurs. Les objectifs établis au sein de la société doivent toujours être atteignables par tous. Autrement, cela risque de défavoriser certains et ce n’est jamais bon pour la mise en place d’une bonne culture d’entreprise.
Ce mode de fonctionnement se doit d’être respecté. Imaginez un manager interdire la consommation de cigarette dans les locaux alors que lui le fait. Aller à l’encontre de cette règle trouble le relationnel qui existe entre le patron et ses subordonnés. En agissant ainsi, il brise le respect qu’il est supposé avoir pour eux.
Après cela, la conviction est un point essentiel pour un bon patron. Cela permet d’avoir un bon niveau de crédibilité auprès des employés. Après tout, s’ils sont tous réunis en tant que collaborateurs, c’est grâce à l’idée de leur manager. En faisant un rappel régulier de vos ambitions pour l’entreprise, vous finissez par transmettre votre niaque et votre détermination à vos équipiers.
Enfin, il y a le respect qui doit être pareil. Si les employés constatent que le patron agit différemment avec certains collaborateurs en raison de leurs catégories professionnelles, ils risquent d’en faire pareil. Encore une fois, une entreprise ne peut pas fonctionner correctement s’il manque un pion. Chaque employé mérite donc un respect pour le travail qu’il fournit.
Avoir une vraie frontière professionnelle
Cela peut se traduire de différentes façons. À commencer par l’aptitude du dirigeant à savoir dire non. Souvent, à force de vouloir mettre en place une culture d’entreprise, le patron finit par céder à tort et à travers aux requêtes de ses employés. Il faut toujours que chaque décision prise soit en relation directe avec l’objectif de l’entreprise en tant que source de profit. Autrement, la fermeture ne va pas être très loin.
Une réclamation n’est pas faite pour être acceptée. Elle est faite pour remettre en question l’organisation et la place de la personne vis-à-vis de celle-ci. S’il n’est pas nécessaire de céder à la demande, il faut tendre vers cette décision.
La frontière professionnelle s’établit à travers une impartialité du patron. Tous les collaborateurs doivent être traités de la même manière. Il ne doit pas y avoir de collaborateur préféré. Pour la simple et bonne raison que tout le monde participe au bon fonctionnement du business. La présence et l’absence d’un employé font toute la différence dans la réussite d’un projet.
La manière de récompenser et de faire un rappel à l’ordre doit être pareille. Généralement, lorsque la culture d’entreprise est réussie, les employés comprennent facilement les limites à ne pas franchir. Ils savent qu’il y a une frontière professionnelle à respecter.