L’impôt est devenu, en France, un des sujets majeurs de discussions. Et l’importance de son montant étant de nature à grandement jouer sur la rentabilité et la compétitivité des entreprises, l’optimisation fiscale est, aujourd’hui, un des leviers utilisés dans la gestion d’entreprise. Il existe, cependant, de nombreuses façons de diminuer légalement l’impôt qui sont globalement ignorées. De nombreux crédits d’impôts, par exemple, sont proposés de façon incitative, afin de pousser les entreprises vers certaines actions que l’État estime bénéfiques. Il en va de la sorte du Crédit d’impôt ou CII, qui cherche à récompenser les entreprises innovantes. Et qui amène, de la sorte, l’état à financer une part de l’innovation.
Pourquoi innover ?
Mais avant de vous parler de ce dispositif fiscal, commençons par expliquer quels sont les autres atouts de l’innovation. Car il ne serait pas très peu pertinent d’innover seulement pour réduire ses impôts. L’innovation se définit comme le fait d’apporter quelque chose de nouveau dans un système défini. C’est l’introduction d’une nouveauté dans l’économie, à ne surtout pas confondre avec l’invention qui n’est pas obligatoirement innovante : une invention n’apporte pas forcément une valorisation économique. Comme vous pouvez donc le voir, l’innovation apporte à une entreprise un plus économique. Et par conséquent peut se révéler par nature très bénéfique pour une entreprise.
Le Crédit Impôt Innovation
Le CII s’adresse aux entreprises embauchant moins de 250 salariés et dont le chiffre d’affaires n’est pas supérieur à 50 millions d’euros. Il s’adresse exclusivement aux innovations de produits, immatériels compris. Le crédit d’impôt se calcule très simplement : il s’agit de 20% des dépenses faites pour mettre en place les innovations prises en compte. Le montant de ces dépenses ne pouvant excéder 400 000 euros. C’est donc jusqu’à 80 000 € que vous pourrez, de la sorte, déduire des impôts de votre entreprise.